
Les écrans sont partout, d’une aide et d’une richesse inouïes dont on ne pourrait plus se passer ; ce sont nos alliés de chaque instant. Glissés dans notre poche, ils nous permettent de rester en contact avec nos proches, de nous divertir à tout instant, où que l’on se trouve.
Mais comme souvent, si l’outil est pertinent, son utilisation excessive entraîne l'apparition de risques pour la santé. Une prise de conscience des utilisateurs est indispensable.
Plusieurs effets sont observés sur notre corps, comme la fatigue oculaire, qui apparaît après une longue
consultation des écrans, avec une fatigue visuelle provoquée par la mise au point incessante des yeux
entre le clavier, l’écran et, par exemple, un document papier.
Un deuxième effet vient de la lumière bleue, issue des écrans LCD et des LED qui émettent des ondes nocives pour l’œil. Elle serait notamment responsable à long terme, d’un vieillissement prématuré de la rétine.
Sensibilisation et prévention sont donc de mise, car la tendance au tout-écran ne sollicite pas uniquement donc les yeux, mais l’ensemble du corps, avec des douleurs possibles au niveau de la tête, du dos, des épaules, coudes, poignets et pouces.
Ces différents impacts peuvent se révéler au travail. Même si les écrans nous offrent gain de temps, facilitent les échanges et la productivité, ils ne sont donc pas inoffensifs. C’est en tout cas l’avis de l’Association nationale pour l’amélioration de la vue, qui place les travailleurs sur écran dans le top 10 des métiers à risque pour les yeux. Les personnes exposées à la lumière bleue et celle des ampoules LED se retrouvent en 3e position des métiers à risque, juste derrière les soudeurs et les utilisateurs de laser. Il est donc important que les entreprises revoient peu à peu la configuration des postes de travail et la relation des travailleurs à l’écran.
Les écrans et le numérique ont aussi un impact sur l’environnement et émettent une pollution loin d'être virtuelle. Regarder un film en streaming, stocker un document sur le Cloud ou écouter une musique sur Internet, tant de gestes qui paraissent anodins mais qui, à l’échelle mondiale, ont un impact environnemental conséquent.
Le gros de cette empreinte se trouve dans la fabrication de nos équipements, puis dans leur transport, les usages et les réseaux par où transitent les données, et enfin la fin de vie des objets. Pour nos ordinateurs et téléphones, les fabricants utilisent des métaux rares, dont les stocks disparaissent progressivement et viennent d’exploitations minières souvent catastrophiques pour la nature
comme pour les habitants des zones d'exploitation.
Une fois entre nos mains, nos équipements consomment à l’échelle mondiale de l'ordre de 39 Gigawatts/an. Il est donc important de connaître les effets de notre mode de vie sur l’avenir du monde, et d’arrêter la course permanente à la consommation!